Mettre en lumière celles et ceux qui œuvrent au service du collectif, telle est la vocation du Prix Littéraire Europe 1 - GMF. Pour cette quatrième édition, la solidarité, l’engagement collectif et les valeurs humaines sont une fois de plus au cœur des livres sélectionnés par Nicolas Carreau, président du jury et spécialiste littérature d’Europe 1. L’année dernière, le jury a récompensé Antoine Billot pour Le soldat Ulysse, récit de la quête d’identité d’un soldat amnésique en 1919. Découvrons les nommés de cette année.
"La poésie des marchés" d’Anne-Laure Delaye
Lucie est analyste financière dans une start-up a priori "cool", mais dans laquelle tout le monde est en fait stressé. Or, quand le monde menace de s’effondrer, remplir des tableaux Excel ne suffit plus. Entourée de deux collègues, d’un SDF artiste et philosophe et de Robert, un iguane, Lucie lance le projet PVV : la Poésie Vibratoire du Vivant. Un premier roman léger dans lequel la poésie réenchante et modifie la vision du monde, et qui place la force du collectif comme rempart à la morosité.
"Deux innocents" d’Alice Ferney
Claire enseigne dans un établissement associatif visant à mettre sur les rails de la vie active des jeunes gens en grande difficulté. Elle s’y épanouit, jusqu’au jour où elle se trouve mêlée à une histoire inextricable qui va, de soupçons en injustices, la confronter aux moindres faux plis du malentendu et de la fatalité. Une narration redoutable et captivante, illustrant la complexité des relations humaines et les ravages du déni de tendresse. L’engagement et la sincérité humaine sont au cœur du récit.
"Mécano" de Mattia Filice
Un premier roman et déjà un petit phénomène de la rentrée littéraire. Mattia Filice puise dans sa propre expérience et nous immerge dans le monde ferroviaire, ses lois, ses codes, ses dangers. Au fil de ce parcours initiatique, on découvre les différentes facettes des trains et du métier de conducteur sur fond d’apprentissage social, au croisement de destins plus ou moins cabossés. Un roman de formation à la fois intime et collectif, où vers et prose se croisent.
"Disco Queen" de Stéphanie Janicot
Soizik, à l’approche de la retraite, cherche la légèreté dans son quotidien pesant. Elle décide donc de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir une boîte disco dans son village avec l’aide de ses proches. Mais lorsqu’elle annonce vouloir faire venir John Travolta pour un revival de Saturday Night Fever et l’élection de la Disco Queen locale, plus personne n’y croit… Entre légèreté, bonne-humeur, profondeur et fantaisie, l’ouvrage nous interroge sur nos choix de vie, nos aspirations et nos chemins choisis.
"Hier pour rien" d’Alain Raimbault
Alain Raimbault s'inspire de son expérience comme volontaire dans un centre d'hébergement de soins de longue durée (CHSLD) pendant la pandémie. Un univers à la fois tendre et inquiétant, car chaque jour est vécu deux fois par le narrateur ! L’occasion pour lui d’assister à des scènes cocasses, mais aussi de prendre du recul sur la vie et la notion d’inéluctable. La solitude et la solidarité se côtoient dans ce roman, au travers d’un personnage principal attachant et drôle qui tente toujours de voir le bon côté des choses et des gens.
Cet article est sponsorisé par GMF