Afin de limiter les effets de la hausse des coûts du carburant et de préserver le pouvoir d’achat des Français, le gouvernement avait décidé, en janvier dernier, de mettre en place une aide spécifique de 100 euros, sous conditions de ressources, en faveur des personnes qui ont une activité professionnelle utilisant leur véhicule pour travailler ou se rendre à leur travail.
Un véhicule pouvant être à deux, trois ou quatre roues, thermique ou électrique. Les Français avaient jusqu’au 31 mars pour en faire la demande.
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Quatre millions de bénéficiaires
Au moment de faire les comptes, Bercy estime que cette aide a bien trouvé son public. Pourtant, le ministère avait avancé au départ qu’il y aurait 10 millions de bénéficiaires et seulement quatre millions en ont profité.
Les chiffres par département montrent aussi que tous les foyers éligibles n'y ont pas eu recours. À Paris et dans les départements de la région parisienne, moins d'un foyer éligible sur quatre a effectivement demandé le chèque carburant. Même s'ils possèdent un véhicule, les foyers concernés ne l'utilisent pas pour se rendre sur leur lieu de travail. Avec quatre millions de bénéficiaires au lieu de dix, l’État a fait des économies. Sur le milliard d'euros prévu, moins de 500 millions auront finalement été dépensés.