De bonnes nouvelles pour l'économie française. Le gouvernement a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour la France à 2% pour 2018 et 1,9% pour 2019, contre 1,7% anticipés auparavant pour ces deux années, a appris l'AFP mardi auprès de Bercy. Cette nouvelle trajectoire macroéconomique, qui doit être envoyée à la Commission européenne dans le cadre du "programme de stabilité budgétaire", prévoit ensuite une croissance de 1,7% en 2020, 2021 et 2022.
La prévision du taux de prélèvements obligatoires également en hausse. Le gouvernement a également indiqué avoir abaissé sa prévision de déficit public à 2,3% du produit intérieur brut en 2018 et 2,4% en 2019, au lieu des 2,8 et 2,9% jusque-là anticipés. Ces révisions budgétaires tiennent compte des résultats meilleurs que prévu en 2017, quand le déficit a atteint 2,6% au lieu des 2,9% attendus, précise le ministère. Cette amélioration devrait par ailleurs se poursuivre en 2020 (0,9% de déficit), 2021 (0,3%) et en 2022, où le gouvernement table sur un excédent budgétaire de 0,3%.
Enfin, l'exécutif revoit à la hausse sa prévision de taux de prélèvements obligatoires à 45% du produit intérieur brut en 2018, contre 44,3% anticipés auparavant. L'an dernier, ce taux avait fortement augmenté, passant de 44,6 à 45,4% du PIB, en raison de la contribution exceptionnelle mise en place pour compenser le remboursement de la taxe à 3% sur les dividendes, mais aussi des fortes rentrées fiscales liées par l'accélération de la croissance.