Des vagues de chaleur qui ont des répercussions sur les plans de la biodiversité, de la santé, mais aussi de l'économie. Alors que le mois de juillet dernier a été le plus chaud jamais enregistré sur Terre, cette canicule a impacté la croissance partout dans le monde avec un coût de 0,6 point au PIB mondial, selon une estimation de l'assureur Allianz Trade. Cette baisse de la production a touché de nombreux secteurs de l'économie.
Ces vagues de chaleur ont "un effet sur la productivité au travail dans des secteurs, notamment agricole et le travail dans les champs, la construction et le travail sur les chantiers, mais aussi sur la productivité des services publics", éclaire Ludovic Subran, chef économiste d'Allianz, au micro d'Europe 1. Il souligne également que "des pays choisissent de fermer les écoles au-dessus d'une certaine température".
Des conditions de travail difficiles au-delà de 32 degrés
Cette étude montre qu'au-delà de 32 degrés, les conditions de travail ne sont plus adéquates. Concrètement, les employés font plus d'erreurs, ils réduisent leurs horaires et leur vitesse d'exécution. En bref, leur efficacité chute et cela se répercute sur la croissance des pays. La Chine par exemple se verrait amputer d'1,3 point de son produit intérieur brut, et de près d'un point pour l'Espagne ou la Grèce.
Face à cette problématique, Allianz recommande notamment de se pencher sur l'idée d'une pause durant la journée lorsque les chaleurs sont trop intenses, ou encore d'accélérer l'innovation pour faciliter les métiers pénibles.