Le PDG d'Engie (ex-GDF Suez), Gérard Mestrallet, sera reconduit en tant que président non exécutif du groupe énergétique après l'échéance de son mandat actuel en mai prochain, a indiqué vendredi la ministre de l'Energie Ségolène Royal.
"Rémunération symbolique". "Il va devenir président non exécutif d'Engie avec une rémunération symbolique", a précisé Ségolène Royal. Cette reconduction de Gérard Mestrallet, au-delà de l'âge limite aujourd'hui fixé à 67 ans, devra être confirmée par le conseil d'administration d'Engie le 24 février. Puis, elle sera votée en assemblée générale le 3 mai, car elle nécessite une modification des statuts du groupe.
Isabelle Kocher restera seconde. Cela signifie qu'Isabelle Kocher, la numéro deux d'Engie qui était pressentie pour prendre la succession de Gérard Mestrallet et peut-être devenir la première femme PDG d'une entreprise du CAC 40, devra se contenter du rôle de directrice générale du groupe.
En plein virage stratégique. Selon le quotidien économique Les Echos, les relations entre Gérard Mestrallet et Isabelle Kocher se seraient nettement tendues ces derniers jours, en raison des discussions sur le rôle de chacun dans la future gouvernance d'Engie. L'énergéticien se prépare actuellement à un virage stratégique pour se diriger vers un modèle davantage axé sur les énergies renouvelables et les services énergétiques.