Après les "gilets jaunes", l'usine de Lubrizol. Touchés comme dans d'autres villes par les samedis mouvementés pendant la contestation des "gilets jaunes", les petits commerçants du centre-ville de Rouen voient une nouvelle fois leur chiffre d'affaires chuter en flèche, cette fois-ci en raison de l'incendie de l'usine Seveso de Lubrizol, et de ses fumées toxiques. Certains affirment ainsi avoir vu leur revenus baisser d'un tiers.
"Ça devient difficile de payer les salaires"
"Du côté des agriculteurs, des réponses sont apportées [le gouvernement a promis une indemnisation sous dix jours, ndlr], mais du côté des commerçants, on se retrouve un peu démunis face à ce 'zéro soutien' de la part de l’État", affirme un maraîcher rouennais au micro d'Europe 1. "En tout cas, on n’a pas ce sentiment d’être soutenu", ajoute-t-il, avant de refaire le fil de son activité économique depuis un an : "On a déjà beaucoup souffert pendant pas mal de samedis [pendant les "gilets jaunes", ndlr], notamment sur Rouen, et là, ça devient difficile de payer les salaires. On a de vraies difficultés de trésorerie. On se retrouve impactés au plus mauvais moment du mois et quasiment de l’année".