Maurice Poincy possède 17 hectares de culture, avec notamment des tomates, des carottes, des salades ou des rutabagas. Avec la hausse des prix de l'énergie, la facture est vite salée : +25% cette année pour le maraicher qui a pourtant décidé de rogner sur ces marges, pour le plus grand bonheur de deux clientes interrogées par Europe 1 : "Ça tombe très bien, surtout quand on sait qu'il ne va pas non plus baisser la qualité", explique Sandrine. "On espère qu'ils vont arriver à maintenir leurs prix lorsque tout augmente et c'est vrai que c'est très difficile pour les ménages", ajoute Florence.
Un chiffre d'affaires en baisse de 33% sur un an
Mais Fabrice, le gérant de l'exploitation, appréhende quand même la rentrée. Malgré les fidèles, certains clients viennent de moins en moins et les conséquences sont directes. "Chaque année, en gros, on investit l'équivalent de 25% du chiffre d'affaires pour rester toujours à la pointe. Pour aller toujours dans notre système agroécologique, il faut toujours du matériel ou des installations comme les serres et donc cette année, ça sera impossible", explique-t-il au micro d'Europe 1.
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Avec un chiffre d'affaires en baisse de 33% sur un an, Fabrice mise avant tout sur la fidélité de ses clients pour s'en sortir.