170.000 manifestants, selon la CGT, 78.000, selon la police. Les opposants à la loi Travail ont organisé jeudi une nouvelle journée de mobilisation, qui pourrait être la dernière. Sur toute la France, 62 personnes ont été interpellées dont 32 mises en garde à vue, a annoncé dans la soirée le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Des échauffourées ont éclaté dans la capitale, 16 personnes ont été interpellées.
Les infos à retenir :
- La mobilisation a réuni 170.000 manifestants, selon la CGT, 78.000, selon la police
- Des échauffourées ont éclaté sur le cortège, 16 interpellations ont eu lieu à Paris
- 62 personnes ont été interpellées en France dont 32 gardes à vue
La manifestation en chiffres. Entre 12.500 et 13.500 personnes selon la police, 40.000 personnes selon la CGT, ont manifesté jeudi à Paris pour réclamer l'abrogation de la loi Travail, promulguée en août. Sur toute la France, ils étaient 170.000 selon l'organisation syndicale, contre 78.000 pour la police. À Paris, le cortège a défilé de la place de la Bastille à la place de la République, à l'appel de l'intersyndicale opposée à la loi Travail (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl et UNL). Partie vers 14h15, la manifestation a été dispersée peu avant 17 heures. Selon les chiffres de la police, la mobilisation parisienne est en nette hausse par rapport à la précédente journée (entre 6.500 et 7.500 participants le 5 juillet), alors que les chiffres de la CGT marquent une légère baisse (45.000 le 5 juillet).
Jets de coktails Molotov, gaz lacrymogène, dégradations... Comme lors des précédentes journées, des échauffourées ont éclaté entre CRS et des jeunes, avec des jets de cocktails Molotov, des tirs de gaz lacrymogène et des dégradations. Quatre manifestants et huit policiers ont été blessés dont deux présentant des brûlures, selon le décompte provisoire de la préfecture de police (PP). Seize personnes ont été arrêtées - dont deux pour violences sur agent de la force publique - avant et pendant la manifestation.