Visiblement, la direction et les syndicats de la SNCF n'utilisent pas les mêmes calculatrices. Les cheminots ont été augmentés de 6% en moyenne l'an dernier et ont obtenu plusieurs mesures, comme une prime carburant de 150 euros. Mais pour la CGT cheminots, les hausses n'ont été que de 2 à 3% selon les niveaux de salaires. Et même si la grève à l'appel du syndicat majoritaire n'aura aujourd'hui qu'un impact minime, elle donne le ton de ces négociations où les attentes seront très fortes, confirme Tomas Kaberle, secrétaire général de la CFDT cheminots.
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"Logique qu'il y ait une redistribution"
"Négociation dans laquelle nous avons beaucoup de revendications parce que le contexte économique est extrêmement difficile. Et puis aussi, car la SNCF et une entreprise qui, c'est une très bonne chose, va bien, et si elle va bien, c'est grâce à ses salariés. Donc, il est logique qu'il y ait une juste redistribution auprès de ceux qui font la production ferroviaire".
13ᵉ mois, primes pour le travail de nuit, les sujets seront nombreux et la direction de la compagnie va devoir trouver le bon équilibre entre un bénéfice net historique annoncé au printemps dernier de 2,4 milliards d'euros et l'impact des grèves liées à la réforme des retraites, estimé à quelques centaines de millions d'euros.