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Un chauffeur de VTC : "les banques ne veulent plus suivre car elles savent qu’on ne gagne rien"

Claudia Bertram, édité par B.B - Mis à jour le
© PIERRE ANDRIEU / AFP

Mohammed, chauffeur depuis 3 ans, participera à la manifestation organisée samedi.

Attention : samedi, plusieurs syndicats et collectifs de chauffeurs VTC appellent à une "grève illimitée à partir du 17 février" . Objectif : faire accepter par le gouvernement une tarification minimum. Mohammed, chauffeur depuis 3 ans, participe à la manifestation et témoigne de son quotidien.

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"Avec toutes ces heures, ce qu’on a, c’est 1.700 euros". "Je commence à 5h du matin, et je finis à 16h, je prends un jour de repos, et ce n’est pas le dimanche, plutôt le mardi ou mercredi… A la fin, avec toutes ces heures, ce qu’on a, c’est 1.700 euros, ce n’est pas énorme. Les charges augmentent, les assurances aussi, tout augmente. Les concessionnaires, les banques ne veulent plus suivre car ils savent qu’on ne gagne rien. Moi, j’aime mon métier, j’aimerais le continuer le plus longtemps possible. Uber, c’est ce qui m’a donné envie de faire ce métier, sauf que le problème c’est qu’il baisse les prix, au lieu de les monter un peu. On est complètement délaissé…"

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