Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, le hausse surprise du prix du carburant, les droits de douane des vins et spiritueux et la fusée Louis Bielle-Biarrey.
Panne de carburants
On commence par une mauvaise nouvelle pour les automobilistes, ils vont encore devoir passer à la caisse !
L’info a été repérée par les échos : Le prix du carburant devrait augmenter de 23centimes d’ici 2027.
Pas sûr que la justification calme beaucoup l’automobiliste acariâtre, pistolet à la main, remplissant son réservoir, « Il s’agit de financer la transition écologique ».
Façon « je dis ça je ne dis rien ». 23 centimes signale le quotidien économique : « c’est une hausse qui serait du même ordre que celle qui a provoqué la crise des gilets jaunes... »
La guerre commerciale la plus bête de l’histoire
Autre augmentation d’une autre échelle et pour une autre sorte de carburant : Le champagne !
Donald Trump menace donc d’imposer des droits de douane à 200% sur les vins et spiritueux européens. C’est le gros titre des Echos. Parce que le journal est quand même la propriété du groupe qui est le premier producteur de champagne au monde. Et puis ce serait une catastrophe pour tout le secteur viticole français. Une telle hausse signifierait l’arrêt immédiat de toute expédition vers les États-Unis, or c’est le premier marché à l’export rappelle Paul Turban. C’est quasiment quatre milliards d’euros rayés de la balance commerciale française.
Et dans le journal, le Président de la fédération française de vins et spiritueux enrage : « La commission européenne ne nous a pas écouté. Donald Trump n’en a rien à faire des vins et spiritueux. Quitte à créer un rapport de force puissant il faut le faire avec la tech américaine. Ce sont eux qui pourront faire plier le locataire de la maison blanche ».
En attendant, comme l’écrit le Wall Street journal, « la guerre commerciale la plus bête de l’histoire ne fait que commencer ».
L’espoir fait vivre
Et pourtant il ne faut pas peut être pas désespérer des États-Unis. « Ne perdez pas espoir, nous essayons de ce côté-ci de l’Atlantique de renverser cette situation et de remettre en place nos relations. Ne perdez pas espoir en nous et nous continuerons à travailler ensemble ». Celui qui s’exprime ainsi dans le Figaro s’appelle Chuck Hagel. C’est une figure de la droite américaine, ancien sénateur Républicain.
Sauf « qu’il n’ y a plus de parti Républicain » explique-t-il à Adrien Jaulmes c’est devenu le parti Maga »... « Depuis mon retour du Vietnam en 71 j’ai connu et travaillé sous tous les présidents depuis Richard Nixon. Avant l’arrivée de Trump, le parti républicain avait toujours fermement soutenu l’ordre international et défendu nos alliances. Tout a changé mais ne perdez pas espoir ».
La remontada et la trouille
En tous cas il y en a un qui reprend espoir en ce moment.
Et en découvrant le sondage des Echos, il va même probablement déboucher une bouteille de champagne détaxée, c’est Emmanuel Macron dont la côte de confiance fait un bond spectaculaire passant de 18 à 27%. Baromètre Elabe.
Alors qu’est ce qui explique un tel retour d’affection ? Eh bien la trouille ! C’est ce que nous explique finalement cet autre sondage Odoxa backbone Consulting pour le Figaro.
75% des Français se déclarent inquiet ou très inquiet de la situation internationale pour notre pays. Moralité : effet drapeau pour Macron et évidemment pour le quidam, de quoi avoir envie de prendre ses jambes à son cou.
Bip Bip.
Ce qui nous amène à parler de celui dont c’est justement la spécialité (De prendre ses jambes à son cou). Mais lui, ce n’est pas par couardise mais pour marquer des essais. Louis Bielle Barrey ou plutôt comme l’appelle l’Equipe ce matin : « Louis Bip Bip ». La Fusée Bielle Barrey sur laquelle toute la France du rugby compte pour remporter demain le tournoi des 6 nations. Ce sera face à l’Ecosse.
C’est l’un des rugbymen les plus rapide du monde explique Jean François Paturaud. Il a même été « flashé » à 37,8 km heure. C’est à dire qu’a cette vitesse pour le rattraper, vous pouvez toujours courir !
Mais on va terminer à une vitesse beaucoup plus raisonnable si vous le voulez bien, une vitesse de croisière.
« French Touch ».
C’est l’arme avec laquelle les Européens entendent partir à la conquête de l’Amérique. Vous la découvrirez en photo dans les Echos. « Le World América » : le nouveau paquebot de la Compagnie suisse MSC construit aux chantiers navals de St Nazaire.
Un géant de 333 mètres qui pourra emmener 6.000 Passagers américains. Parce que c’est le « yankee » qui est visé par la compagnie : « Et la clé du succès, c’est le style et la qualité de service -explique le président de MSC. Tout cela est très européen avec un zest de « French Touch ».
Bref, comme disait l’autre, « ne perdons pas espoir ... »