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Tous les week-ends, à 6h51 et 8h20, évasion touristique et gastronomique avec Vanessa Zhâ et Olivier Poels. Ils nous font découvrir quelques pépites du patrimoine, et des bons plans en France et à l'étranger. De quoi vous faire voyager !

Vanessa, on part dans les Cévennes

Du coté de Valleraugue pour un week-end automnal, qui sent bon le feu de bois, les châtaignes grillées et les balades en forets. Alors il y a balade et balade, vous allez comprendre. Je vous emmène au Mont Aigoual. Je vous dresse rapidement le tableau. Vous êtes au pied d’une montagne de 1567 m d’altitude. Versant sud. Là, vous levez les yeux. Vous respirez un grand coup. Face à vous : la montée des 4000 marches (va falloir en manger des châtaignes). Des marches rocheuses de 20 à 70 cm (c’est pour les fessiers ça) pour une bonne randonnée de 11 km avec un dénivelé de 1200 m. Il faut bien compter 4h. Même si le record est de 56 minutes. Pas la peine de préciser qu’on le doit à un grand sportif kenyan, évidemment. Donc là on est sur de la Balade avec un grand B. Sinon autre option de balade avec un b plus que minuscule : le vélo, voire la voiture. Mais en tout cas l’ascension vaut vraiment le coup.

Qu’est-ce qu’il y a là-haut ?

Une vue hallucinante. Vous embrassez 13 départements. Et puis, vous le savez, les conditions climatiques y sont hallucinantes aussi. Extrêmes. Brouillard, rafales de vents montant jusqu’à 250 km/h, grande amplitude coté températures de – 28 a 30 degrés. Normal vous êtes sur un sommet cévenol. Aigoual d’ailleurs vient de l’occitan Aigua, eau. Et en plus vous êtes au pied du Climatographe, qui fête ses 130 ans cette année. C’est la dernière station Météo France de montagne en activité. Et le 1er centre d’interprétation et de sensibilisation au changement climatique. Passionnant. Vous apprendrez comment Georges Fabre, un ingénieur forestier français a instauré, a la fin du 19ème, un programme de reboisement pour redonner vie a cette montagne qui était pellée et trop exposée aux crues. Et aujourd’hui c’est une forêt domaniale d’exception, avec 28 sentiers de randonnées. Il y a même un chouette sentier de Landart : les Balcons de l’Aigoual pour découvrir 12 créations artistiques. Et après zou on file au coin du feu dans le chalet le Brame à St sauveur Camprieu 14 personnes/5 chambres.

L’ossobuco

Il est certainement l’un des plats les plus célèbres de la cuisine italienne. L’ossobuco (os troué) vient de la région de Milan ou la viande de veau est très populaire. Cette recette a environ deux siècles et se prépare avec du jarret de veau et des os à moelle.

 

Traditionnellement, on sert l’ossobuco avec de la polenta ou du risotto au safran.

La question de la tomate soulève le débat. Il n’y en avait pas dans les recettes traditionnelles de Milan mais on a vu des recettes émerger avec de la tomate : osso bucco rosso

 

Recette de l’ossobuco traditionnel

 

Ingrédients pour 4 personnes

 

- 4 tranches de jaret de veau avec l’os

- 1 oignon émincé

- 1 gousse d’ail

- 1 bouquet garni

- 2 carottes émincées

- 50 gr de beurre

- 30 gr de farine

- 50 cl de bouillon de viande

- 25 cl de vin blanc sec

- 1 zeste de citron

- persil

 

Faire revenir les jarrets dans du beurre puis les fariner / faire revenir les oignons et la carotte / mouiller avec le vin et laisser évaporer l’alcool / ajouter le bouillon, les os à moelle, l’ail et le bouquet garni, couvrir et laisser cuire 1h30 dans un four à 160° / tailler finement le persil et le zeste de citron et ajouter au dernier moment.