Un jeune homme de 18 ans, étudiant en droit, a déposé plainte lundi contre Pascal Cardonna, un proche de Jeremstar, pour "viol sur aggravé sur mineur", selon les informations de L'Obs.
Attiré par la présence de Jeremstar. Annoir raconte être allé à des soirées chez "Babybel", alias Pascal Cardonna, coordinateur numérique de France Bleu travaillant dans le sud de la France, lorsqu'il avait 15 ans. Un copain lui a proposé : "'Tu veux venir à une soirée super-cool ? Il y aura Jeremstar !' Voir Jérémy en vrai ? C’était 'waouh'", a-t-il expliqué au journal. Attiré par la présence annoncée de la star des réseaux sociaux, il accepte.
Réveillé en pleine sommeil par une fellation. Le jeune homme est impressionné par l'appartement, l'alcool qui coule à flots, le repas... Mais alors que Pascal Cardonna commence à être alcoolisé, il se fait plus pressant, assure le jeune homme. "Il devenait très grossier. Il m’a dit que si je voulais revenir à ses soirées, il fallait passer dans son lit. Il me promettait en échange de m’aider dans la vie", rapporte Annoir. Il refuse les avances mais dans la nuit du 16 au 17 février 2016, il assure s'être réveillé dans la chambre du quadragénaire pendant que ce dernier lui faisait une fellation.
La victime rassemble des "dossiers". Le jeune homme n'en parle pas à ses proches mais contacte un célèbre magazine people, comme le relate sa plainte, qui n'a pas donné suite. Lorsque le 14 janvier, le twittos Aqababe attaque Jeremstar sur les réseaux sociaux et accuse Pascal Cardonna de détournement de mineurs, Annoir n'hésite plus.
Il rappelle d'anciens camarades et reçoit des "dossiers" qu'il diffuse lui aussi sur les réseaux sociaux. Il publie notamment des extraits de vidéos et de conversations Facebook. Il lance également un appel aux victimes. Dans la journée, son avocat, Me Kamel Benamghar, a indiqué que son client était "extrêmement déterminé". Selon Me Benanghar, son client a d'abord essayé de dénoncer ces faits alors qu'il était encore mineur "autrement que devant les autorités constituées", principalement à travers les réseaux sociaux, avant de venir le voir avec des "éléments importants et concordants". "On était loin de soupçonner que dans une ville comme Nîmes ces choses-là peuvent se passer", a encore indiqué l'avocat, qui assure avoir "six autres dossiers sous le coude".
Des accusations jugées diffamatoires. De son côté, Pascal Cardonna n'a pas souhaité répondre aux questions de nos confrères. Dès la semaine dernière, il avait annoncé avoir déposé plainte à Nîmes pour "diffamation et atteinte à la vie privée".