Huit personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi en Seine-Saint-Denis, où les tensions consécutives au viol présumé de Théo lors d'une arrestation ont baissé d'un cran, a-t-on appris samedi de source policière.
Vingt-cinq personnes avaient été interpellées la nuit précédente. Quelques voitures et poubelles ont été incendiées, "réparties sur le département", a précisé cette source, indiquant que huit personnes avaient été arrêtées, dont une à Aulnay-sous-Bois. Vingt-cinq personnes avaient été interpellées la nuit précédente.
L'un des quatre fonctionnaires a été mis en examen pour viol. Théo, jeune homme de 22 ans, dit avoir été victime le 2 février d'un viol avec une matraque télescopique au cours d'une interpellation violente aux 3.000, une cité d'Aulnay-sous-Bois. Toujours hospitalisé en raison de graves blessures dans la zone rectale, il s'est vu prescrire 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Neuf jours après cette interpellation, une manifestation doit avoir lieu samedi après-midi devant le Tribunal de Bobigny pour dénoncer les violences policières. L'un des quatre fonctionnaires ayant procédé à l'interpellation a été mis en examen pour viol. Les trois autres pour violences. Ils ont tous été suspendus par une décision du ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux.