Le parquet de Saint-Brieuc a ordonné jeudi l'exhumation du corps d'un joggeur de 50 ans retrouvé début septembre, face contre terre sur la vase, à l'embouchure du Gouessant, dans les Côtes d'Armor. La justice a pris en compte les hypothèses de certaines associations selon lesquelles le décès serait lié aux algues vertes.
Le visage dans la vase. Le drame s'est produit le 8 septembre, dans le secteur où 36 sangliers avaient été retrouvés morts à l'été 2011, à un moment où les dépôts d'algues vertes étaient importants dans cette zone. Le corps du joggeur a été retrouvé allongé face contre terre, le visage dans la vase et non enlisé jusqu'à la taille comme il avait été indiqué au préalable.
Après la mort des sangliers, un rapport de l'Anses avait mis en avant les fortes présomptions quant aux émissions d'hydrogène sulfuré (H2S) provenant de ces algues en décomposition. Depuis, ces dépôts sont moins importants. Officiellement, ils sont rapidement enlevés pour éviter tout danger, car l'algue verte n'est aucunement dangereuse quand elle est fraîche.