Allier : un adjoint au maire de Montluçon en garde à vue pour corruption de mineur
L'adjoint au maire de Montluçon en charge des festivités et de la logistique de la ville a été placé en garde à vue mardi pour des faits de corruption de mineur, de détention d'images de mineurs à caractère pornographique notamment.
L'adjoint au maire de Montluçon, dans l'Allier, Stéphane de Freitas a été placé mardi en garde à vue pour des faits de corruption de mineur, de détention d'images de mineurs à caractère pornographique et d'usage de produits stupéfiants, a annoncé le parquet mercredi .
Positif à un produit stupéfiant. "Hier matin, des perquisitions ont été réalisées à son domicile, ainsi que dans ses bureaux de la cité administrative et de l'hôtel de ville. Du matériel informatique et des téléphones portables ont été saisis en vue de leur exploitation", écrit la procureure de la République de Montluçon, Julie Bernier, dans un communiqué. "Par ailleurs, plusieurs pochons habituellement utilisés pour contenir de la cocaïne ont été découverts vides. Un test destiné à vérifier la présence de produits stupéfiants s'est avéré positif sur l'un d'eux", ajoute la magistrate.
Plus de délégations au sein de la mairie. La garde à vue de l'élu a été prolongée mercredi matin pour une nouvelle durée de 24 heures. Des analyses sur les différents supports informatiques et numériques sont également en cours, précise le parquet, confirmant une information du quotidien régional La Montagne . Dans un autre communiqué, le nouveau maire LR de la ville Frédéric Laporte a annoncé qu'il retirait "définitivement l'intégralité des délégations qu'il avait accordées" à l'adjoint chargé des festivités et de la logistique.
Ancien animateur de Maison de la jeunesse et de la culture (MJC) de la ville, cet élu communiste avait rejoint l'équipe du maire LR Daniel Dugléry aux dernières municipales, avant que ce dernier ne démissionne fin décembre. Le mis en cause est un homonyme de l'artiste, réalisateur et entrepreneur social Stéphane de Freitas.
Une première affaire au sein de la mairie. Cet été, le directeur de cabinet du maire Yves L. avait également été démis de ses fonctions après avoir été contrôlé par la police en Gironde, alors qu'il avait garé illégalement une voiture de la mairie dans un espace réservé aux autocars, avec un pare-soleil sur lequel était marqué le mot "police". Dans cette autre affaire, une enquête a été ouverte par le parquet de Bordeaux.