Les versions sur la manière dont le réseau de métro et les gares ferroviaires bruxelloises ont été fermés le jour des attentats divergent entre le gouvernement fédéral et les sociétés de transport, signale le quotidien belge Le Soir.
La Stib assure n'avoir reçu aucune consigne. Vendredi, le ministre de l'Intérieur belge a déclaré avoir interrompu la circulation des transports publics à Bruxelles entre l'attentat de Zaventem à 7h58 et celui de la station de métro Maelbeek à 9h11. Mais la Stib, la société de transport bruxellois, réfute cette version et a fait savoir samedi qu'elle n'avait reçu aucune demande particulière du gouvernement fédéral après le premier attentat à l'aéroport.
Le Premier ministre ne veut pas polémiquer. "Dans la matinée des attentats (le mardi 22 mars, NDLR), l'ordre a été donné depuis le centre de crise (gouvernemental) d'arrêter le métro bruxellois et de l'évacuer. Je ne souhaite entamer aucune nouvelle polémique à ce sujet. Cette questions sera encore abordée en commission", a déclaré le ministre de l'Intérieur belge.