Six personnes sont mercredi en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nice après le braquage d'une bijouterie mardi à San Remo, en Italie, pour un butin qui avoisine le million d'euros en valeur marchande, a indiqué une source policière.
Parmi ces six individus originaires du secteur de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, deux d'entre eux sont soupçonnés d'avoir directement participé, mardi matin, au vol à main armée dans une bijouterie de cette localité balnéaire de la Riviera italienne. Perruqués et déguisés en femmes, ces hommes ont réussi à s'introduire dans cet établissement proche du casino de la ville et à s'emparer d'une trentaine de montres de luxe en cassant des vitrines. Les autres gardés à vue sont soupçonnés de leur avoir apporté leur concours notamment en les convoyant sur place.
Surveillés depuis le début de l'année. Cette équipe de malfaiteurs, dont l'un des membres était en prison à Salon-de-Provence pour des faits similaires commis en 2013 dans la région de Nice, était surveillée par les enquêteurs depuis le début de l'année. Âgé d'une trentaine d'années, le détenu, à la faveur de permissions de sortie, avait pris contact avec un important receleur italien, avaient remarqué les enquêteurs au cours de leurs surveillances.
Un butin d'une valeur de 180.000 euros en leur possession. Les braqueurs ont été interpellés par la brigade de recherches et d'intervention (BRI) à Nice, en flagrant délit à leur retour d'Italie une fois le vol à main armée commis. Quatre montres, d'une valeur totale de 180.000 euros, ont été retrouvées en leur possession. Les autres montres dérobées ont été retrouvées dans un terrain vague en Italie où elles avaient été cachées. Les six personnes entendues dans le cadre de la garde à vue devraient être déférées devant un juge d'instruction de Grasse vendredi, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte il y a deux mois pour association de malfaiteurs en vue de préparer un crime. Les forces de l'ordre italiennes ont de leur côté interpellé le receleur présumé.