De "nombreux indices" ont été retrouvés à l'endroit où a été découvert le corps d'Alexia Daval, le 30 octobre, près de Gray, en Haute-Saône, a indiqué lundi l'avocat du mari de la victime qui a eu accès au dossier d'enquête.
"Il est évident qu'avec les nombreux indices retrouvés sur place, on va obtenir des preuves scientifiques importantes, comme des traces d'ADN ou des empreintes", a déclaré Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathan Daval, après avoir consulté les photographies de la scène de crime dans le dossier. "Ces indices ont sans doute déjà été exploités et vont livrer des indications en terme d'identification d'un ou de plusieurs suspects", a ajouté le conseil.
Son corps retrouvé deux jours plus tard, caché sous des branchages. Alexia Daval, 29 ans, avait quitté son domicile le samedi 28 octobre vers 9h30 pour aller courir, selon son mari. À 12h25, ne la voyant pas rentrer, celui-ci avait prévenu les gendarmes. Le corps calciné de la jeune femme a été trouvé deux jours plus tard, dissimulé sous des branchages, dans le bois de Velet-Esmoulin, près de Gray, à plusieurs kilomètres du parcours habituellement emprunté par la jeune femme pour son jogging.
Me Schwerdorffer a également eu accès au rapport d'autopsie du corps de la victime. "Le rapport tel que je l'ai vu est concluant, il m'a permis d'apporter des réponses précises à mon client sur les causes relativement précises du décès de son épouse", a-t-il indiqué, sans vouloir dévoiler ces éléments, du fait du secret de l'instruction.
La jeune femme aurait été étranglée. Début novembre, la procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, avait expliqué lors d'une conférence de presse qu'Alexia Daval avait été victime de "violences physiques" et que son décès était "probablement lié à une asphyxie". Une source proche du dossier avait indiqué que la jeune femme avait été étranglée. Des analyses complémentaires ont été diligentées pour déterminer si elle a été violée ou non.