Une intérimaire de 57 ans, employée dans l'usine du chocolatier suisse Lindt et Sprüngli, située à Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques, a été condamnée lundi à Pau, à un an de prison avec sursis pour avoir introduit des boulons dans des boites de chocolats, a-t-on appris auprès du parquet.
27 saisons sans CDD. Cette employée a écopé d'"un an de prison avec sursis et d'une mise à l'épreuve pendant deux ans", a indiqué le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller. L'enquête de la gendarmerie avait révélé que la quinquagénaire, intérimaire pendant 27 saisons, sans obtenir un CDD, aurait agi ainsi à 18 reprises "pour attirer l'attention de la direction", a précisé le magistrat.
Écrous et vis. Les faits remontent à 2014 quand les premiers objets métalliques avaient été découverts dans les alvéoles de boites de chocolats. Des rayons X installés quelques mois plus tard avaient permis en 2015 de découvrir aussi des écrous, des vis et des boutons de pression en métal.
Coût de 500.000 euros. Le chocolatier suisse estime à plus de 500.000 euros le coût de cette affaire. Un coût lié notamment au rappel des boîtes et au renforcement des mesures de sécurité et de contrôle mises en place dans l'usine.
Riches et pauvres : le fossé se creusepar Europe1fr