Une cellule psychologique est organisée ce lundi matin au Collège-Lycée Montaigne où élèves et enseignants sont sous le choc
Un jeune garçon de 14 ans, Élias, a été tué vendredi soir dans le 14e arrondissement après avoir refusé de donner son téléphone portable. Alors que les enseignants et camarades de classe du jeune homme sont encore sous le choc, une cellule psychologique a été mise en place ce lundi au Collège-Lycée Montaigne.
Le Collège-Lycée Montaigne est sous le choc. L'émotion est vive dans le 6e arrondissement de Paris, où était scolarisé Elias, un adolescent de 14 ans, tué vendredi soir dernier pour avoir refusé de donner son smartphone. Une cellule psychologique est organisée ce lundi matin au collège où élèves et enseignants ne peuvent s’empêcher de penser à leur camarade.
Les élèves en deuil
Sur les lieux, les élèves, dont les cours ne commencent qu’à partir de 8 heures, ont un visage fermé et sont bouleversés. La cellule psychologique mise en place leur permettra de bénéficier d’un temps d’échange puisque certains ne réalisent toujours pas qu’ils ne reverront pas leur camarade. Ce lundi matin, les 2.000 élèves du collège, ainsi que le personnel, avaient donc la possibilité, dès leur arrivée, de s’entretenir avec les spécialistes de la cellule dont des psychologues de l’Éducation nationale, d’assistantes sociales formées aux situations de crise et d'infirmières.
L’enquête toujours en cours
L'enquête sur la mort de l'adolescent progresse rapidement. Les deux suspects âgés de 16 et 17 ans qui avaient interdiction de rentrer en contact avec l'un avec l'autre après une affaire de vol avec violence, ont été interpellés très rapidement après le drame. L'un d'entre eux a avoué avoir porté le coup de couteau mortel à Elias ce dimanche lorsqu’il était en garde à vue. Et selon différentes sources, l'arme du crime a été retrouvée au domicile de l'un des deux mineurs, qui peut conduire à une présentation rapide à un magistrat.