David Cameron peut souffler. Le Premier ministre britannique a accueilli avec soulagement la victoire du non lors du référendum sur l'indépendance en Ecosse, vendredi matin. Ce non au référendum d'indépendance constitue une victoire pour David Cameron, qui s'est engagé personnellement dans la campagne, d'abord discrètement, avant d'adresser un ultime plaidoyer passionné, lundi, en terre écossaise, appelant les électeurs à ne pas "briser cette famille".
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"Aller de l'avant". "Le peuple Ecossais a parlé, sa décision est claire", a dit le dirigeant conservateur. "Il est temps pour notre Royaume-Uni de se rassembler et d'aller de l'avant", a déclaré David Cameron lors d'une déclaration au 10, Downing Street à Londres, estimant que la question de l'indépendance de l'Ecosse était désormais réglée pour "une génération".
De nouveaux pouvoirs promis aux pays du Royaume. Le Prime minister a lancé un appel "au rassemblement tout en promettant d'octroyer de nouveaux pouvoirs aux quatre nations constitutives du Royaume-Uni, manière, peut-être, pour le Premier ministre britannique de calmer les ardeurs indépendantistes que le référendum écossais aurait pu susciter.
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David Cameron avait déjà promis une autonomie renforcée à l'Ecosse, mais les engagements pris envers les trois autres régions sont inédits. "Au moment où les Ecossais vont avoir davantage de pouvoirs sur la gestion de leurs affaires, ceci va également s'étendre aux habitants d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord qui doivent avoir aussi davantage leur mot à dire sur les leurs", a-t-il dit.