Chacun a eu droit à sa petite confidence. C’est le visage un peu tendu que le pape François a accueilli les journalistes qui ont fait le voyage avec lui jusqu’à Rio lundi. Mais très vite le souverain, pontife a recouvré un visage paisible. "Il lui fallait juste le temps de prendre ses marques", raconte Caroline Pigozzi, la chroniqueuse religion d'Europe 1, qui était dans l’avion.
Opération séduction. "Le pape a regardé chaque journaliste droit dans les yeux et a posé des questions", rapporte-t-elle. "Il a fait un numéro de séduction formidable", ajoute la reporter, soulignant que chaque journaliste a également "eu sa photo" avec le pape François.
>> A lire aussi : l'attente d'une famille des favelas.
Les jeunes et la vieillesse. Le pape s’est ensuite entretenu avec les journalistes, tenant un discours accès sur la jeunesse et les personnes âgées. "Il a expliqué qu’il fallait être attentif aux jeunes sans travail, aux personnes âgées en difficulté", rapporte Caroline Pigozzi.
Un pape hors influence. C’est un souverain pontife détaché de l’influence de son entourage, qu’a rencontré, également reporter à Paris Match. "Il a vraiment son style. Il est très déterminé dans ce qu’il veut ou ne veut pas dire", explique-t-elle. "On voit que c’est quelqu’un qui a un caractère très fort", conclut-elle.
Arrivé lundi soir à Rio, le pape, âgé de 76 ans, prend mardi une journée de repos. Il restera une semaine au Brésil. Il s'agit de son premier voyage à l'étranger depuis son élection en mars à la tête de l'Eglise catholique.