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«Faire le ménage» à Gaza : quelles réactions politiques israéliennes à la sortie de Donald Trump ?

Frédéric Simon, édité par Ugo Pascolo . 1 min

S'il n'y a pas eu de réaction officielle de la part de Benyamin Netanyahou à la sortie de Donald Trump, qui souhaite "faire le ménage" à Gaza, en off, certains haut placés n'ont pas masqué leur sourire. Mais les experts géopolitiques israéliens montrent eux peu d'enthousiasme.

C'est une déclaration qui a fait le tour du monde. Samedi, Donald Trump a évoqué l'idée d'un plan visant à "faire le ménage" dans la bande de Gaza, affirmant vouloir envoyer les Palestiniens de ce territoire vers l'Égypte et la Jordanie "temporairement" ou "à long terme" pour obtenir la paix.

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Si le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, n'a pas officiellement réagi à cette sortie suggérant le déplacement d'environ deux millions de personnes, des responsables haut placés ont réagi anonymement. Ils assurent que la langue de Donald Trump n'a pas fourché et que les propos du président américain s'inscrivent dans une démarche de grande ampleur, plus importante qu'il n'y paraît. 

Certains responsables politiques ne cachent pas leur sourire

De quoi alimenter les espoirs de ceux qui, dans la classe politique, s'en réjouissent ouvertement, comme le ministre des Finances, Bezalel Smotrich. Le chef de file du Parti du sionisme religieux qualifie de "formidable" l'idée lancée par le locataire de la Maison-Blanche. Il a ajouté qu'il allait le plus tôt possible élaborer un plan censé concrétiser l'émigration de Gazaouis.

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Satisfaction également du côté d'Itamar Ben-Gvir, dirigeant d'une formation d'extrême droite qui a récemment quitté le gouvernement pour protester contre l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages. ll soutient que l'émigration des Gazaouis devrait être encouragée. "Lorsque le président de la plus grande puissance mondiale adopte lui-même cette idée, le gouvernement israélien devrait en faire de même", a-t-il dit.

Peu d'enthousiasme en revanche du côté des experts géopolitiques israéliens, qui s'accordent à dire qu'il est peu probable que l'Égypte et la Jordanie acceptent d'accueillir un nombre significatif de réfugiés palestiniens venus de la bande de Gaza.