"Yamam", l’unité antiterroriste israélienne - l’équivalent du RAID, de la BRI ou du GIGN en France - est en première ligne dans les combats contre le Hamas. Depuis les attaques meurtrières du 7 octobre en Israël, près de 7% de ses effectifs ont été tués dans des affrontements avec les terroristes du groupe, soit une douzaine d'opérateurs. Au total, selon les informations d’Europe 1, l’unité a perdu, en comptant les blessés, une cinquantaine de membres du groupe, aujourd’hui inopérants. Cela représente un quart de ses effectifs.
Plusieurs cadres du groupe tués depuis le 7 octobre
Un tribut considérable pour ce groupe d’élite de la police israélienne spécialisé dans les prises d’otage et la neutralisation des terroristes embusqués parmi les civils. Lors de la reconquête territoriale au début du conflit, plusieurs cadres du groupe ont même été tués dans les combats urbains contre le Hamas, dont au moins deux inspecteurs en chef. "Ils vont mettre des années à reconstruire leur unité", remarque une source sécuritaire. D’autant qu’ils continuent, malgré ces pertes, à être engagés quotidiennement dans des missions d’intervention dans les territoires palestiniens.
Cette unité spéciale est l’une des plus expérimentées et des plus reconnues au monde. Un policier membre du Yamam est considéré comme pleinement opérationnel à l’âge de 40 ans. La sélection est drastique, avec moins d’une recrue pour 1.000 candidats.
D’ailleurs, les forces d’élite françaises comme le RAID, la BRI ou le GIGN échangent régulièrement des formations avec leurs homologues israéliens, comme le soulignait le patron du GIGN invité mardi de l'émission Pascal Praud et vous sur Europe 1.