La Nasa annonce la reprise des vols conjoints avec la Russie. Ces vols vont permettre d'amener des équipages à la Station spatiale internationale pour y assurer la sécurité des opérations. Une manière aussi, selon l'agence américaine, d'assurer la présence continue des Américains dans l'espace. La collaboration spatiale entre les États-Unis et la Russie continue donc malgré la guerre en Ukraine.
Le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos limogé
En fait, ces vols étaient prévus depuis longtemps, mais tout était en suspens. Car d'un côté, le gouvernement américain se veut très ferme dans sa volonté d'isoler la Russie, mais de l'autre, la Nasa veut respecter son calendrier et il aurait été compliqué de remplacer à la dernière minute des membres d'équipage entraînés pour l'occasion.
Pour permettre ces vols conjoints, la Nasa a publiquement condamné la Russie, lui reprochant d'avoir politisé l'ISS (la Station spatiale internationale) quand des cosmonautes russes y ont déployé le drapeau de la république autoproclamée de Louhansk. Tout est rentré dans l'ordre depuis, car depuis, Vladimir Poutine a limogé le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos.
Des astronautes s'envoleront de stations
Désormais, un astronaute américain s'envolera pour l'ISS avec un équipage russe à bord d'une fusée Soyouz qui décollera du Kazakhstan le 21 septembre. En contrepartie, une cosmonaute russe partira à bord d'une fusée américaine SpaceX. Pourtant, les sanctions américaines touchent directement l'industrie aérospatiale russe. Et l'Agence spatiale européenne a cessé sa collaboration avec la Russie sur d'autres missions.
Mais l'ISS reste pour l'instant à l'écart des conflits terriens, preuve que les communications ne sont pas rompues entre Moscou et Washington.