Présidentielle russe : une seconde journée de vote mouvementée dans et autour des bureaux de vote dans plusieurs villes du pays

Russie belgorod 1:41
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Nicolas Tonev // Crédit photo : STRINGER / AFP , modifié à
Week-end d'élection présidentielle en Russie, avec un résultat que tout le monde connaît déjà. La deuxième journée de vote s'est déjà terminée dans l'Extrême-Orient russe et en Sibérie. L'objectif pour les autorités russes est de montrer sur les télévisions des images de joie et des sourires. Sur ce plan-là, c'est un échec, car cette journée de vote a été mouvementée. 

L'élection présidentielle se déroule tout le week-end dans la Fédération de Russie. Une élection dont le résultat final est déjà connu de tous, avec la réélection de Vladimir Poutine. L'objectif pour les autorités russes est de montrer sur toutes les télévisions du pays des scènes de liesse autour des bureaux de vote. Une mission difficile, car cette deuxième journée de vote a été mouvementée. 

L'opposition se mobilise lors de cette élection

Les opposants ont réussi, à l'échelle de la peur qui règne en Russie, à se mobiliser. Plus d'une vingtaine d'actions de protestation ont été menées de Moscou à l'Oural, en passant par la Sibérie et la Russie centrale. Les opposants ont couvert de colorants des bulletins de vote, versé de la peinture dans les urnes et ils ont même réussi à mettre le feu devant ou dans les bureaux de vote. Les personnes interpellées risquent jusqu'à cinq ans de prison. 

 

Dans les régions frontalières de l'Ukraine, surtout à Belgorod, des messages annonçaient dans les bureaux de vote une possible attaque de missiles venant d'Ukraine et qu'il fallait s'éloigner des fenêtres. La ville a d'ailleurs été bombardée, faisant même deux morts. Une situation qui ne plaît pas aux habitants de Belgorod : "Cette situation ne me plaît pas, on s'habitue comme on peut", "On va tenir, on va gagner, mais pour les enfants et les petits-enfants, c'est choquant". 

Une situation donc difficile à Belgorod, et les autorités russes feront face demain encore à ces attaques d'Ukraine, en plus des mouvements de protestations prévus par les partisans du défunt Alexeï Navalny