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François Ruffin affirme avoir la «légitimité» pour représenter la gauche à la présidentielle

Europe 1 avec AFP . 1 min
François Ruffin (Illustration)
François Ruffin (Illustration) Hans Lucas via AFP / © Bastien André / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Dans un entretien accordé à la "Tribune Dimanche", le député François Ruffin a affirmé avoir "la légitimité pour représenter la gauche à l'élection présidentielle" de 2027.

Le député François Ruffin affirme avoir "la légitimité pour représenter la gauche à l'élection présidentielle", puisque cela "fait 25 ans" qu'il parcourt la France, et se dit "déterminé", dans un entretien à la Tribune Dimanche.

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"Ça fait 25 ans que j'écoute la France"

Le député, qui a rompu avec la France insoumise lors des législatives, assure que l'envie d'être candidat est présente chez lui : "Oui, je suis déterminé. Ça fait 25 ans que j'écoute la France, que je la parcours en tous sens. Je peux dire au pays : 'Je vous ai compris !'", justifie-t-il.

De plus, il rappelle avoir "battu trois fois" le Rassemblement national chez lui après des élections nationales où le parti d'extrême droite était sorti en tête. "Donc, oui, ça me donne une légitimité pour représenter la gauche à l'élection présidentielle", ajoute-t-il. "Au vu des enjeux, une candidature commune ne relève pas du souhait mais de la nécessité", insiste-t-il.

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Ruffin dit vouloir "servir de thérapie"

Mais alors que le patron des socialistes Olivier Faure dit vouloir une plateforme commune de la gauche non mélenchoniste allant de Raphaël Glucksmann à lui-même, François Ruffin, botte en touche : "Je ne suis pas garde-frontière, donc je ne trace pas de limite. La porte est ouverte", dit-il. "Après, les forces choisissent de rejoindre ou non, de s'autoexclure ou non", concède-t-il, soulignant qu'Olivier Faure "fait partie de ceux qui tracent un chemin du commun".

Le député, qui a démarré mardi un Tour de France par un meeting à Montreuil, "pour redonner à la France "'l'envie d'avoir envie', comme le chantait Johnny", déplore de sentir depuis des mois, à gauche, "de l'apathie, de l'inertie", et veut "servir de thérapie !".

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Il considère qu'"une force est là, latente, présente, qui n'attend qu'à être cristallisée. Ce à quoi je vais m'atteler avec mes amis", promet-il, à l'instar du Front populaire qu'il avait initié au soir de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.