"Si vous nous frappez, nous vous frapperons", a déclaré vendredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en direction de l'Iran, depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU. "Il n'y a aucun endroit en Iran que le long bras d'Israël ne peut atteindre", a-t-il martelé à New York.
Un discours menaçant contre l'Iran et le Hamas
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, depuis la tribune des Nations unies, a menacé vendredi l'Iran de "le frapper" en cas d'attaque contre son pays et a promis de continuer ses guerres à Gaza contre le Hamas palestinien et au Liban contre le Hezbollah. "J'ai un message pour les tyrans de Téhéran: si vous nous frappez, nous vous frapperons", a lancé Benjamin Netanyahu en direction de Téhéran, la bête noire d'Israël, soutien du Hezbollah libanais chiite, dans un discours belliciste à l'ONU, tantôt applaudi, tantôt sifflé.
Nombre de délégués et de diplomates, notamment de pays arabes et musulmans, comme les délégations libanaise et palestinienne, avaient quitté la salle à son arrivée. "Il n'y a aucun endroit en Iran que le long bras d'Israël ne peut atteindre", a-t-il martelé devant l'Assemblée générale réunie pour cette "semaine de haut niveau" à New York lors de laquelle Israël a été la cible de nombreux discours dénonçant très fermement ses campagnes militaires à Gaza et au Liban.
Un avertissement clair à l'Iran
Dans un message direct aux dirigeants iraniens, Netanyahu a déclaré : "Si vous nous frappez, nous vous frapperons." Cette déclaration s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes, l'Iran étant perçu comme le soutien clé du Hezbollah libanais.
Concernant la situation à Gaza, Netanyahu a appelé le Hamas à déposer les armes et à libérer les otages, affirmant que la guerre pourrait se terminer si le groupe choisissait la paix. Il a averti que si le Hamas ne se conformait pas, Israël se battrait "jusqu'à obtenir une victoire totale". Ce discours survient après près d'un an de conflit intense dans la région.
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La guerre au Liban et les défis diplomatiques
Quant au Liban, où Israël bombarde le sud et les bastions du groupe chiite pro-iranien Hezbollah, l'Etat hébreu continuera jusqu'à ce que "tous" les buts de guerre soient remplis, a dit Netanyahu. "Tant que le Hezbollah choisit la voie de la guerre, Israël n'a pas d'autre choix, et Israël a le droit de mettre fin à cette menace et de faire revenir ses citoyens chez eux en sécurité", a-t-il déclaré. Il n'a pas dit un mot de la proposition internationale conduite par les Etats-Unis et la France d'un cessez-le-feu de 21 jours.
Critique de l'ONU
Au terme de son discours, Netanyahu a critiqué l'Organisation des Nations unies, déclarant que tant qu'Israël ne serait pas traité sur un pied d'égalité avec d'autres nations, l'ONU serait perçue comme "une farce méprisante". Cette remarque souligne les tensions persistantes entre Israël et l'instance internationale, exacerbées par des critiques récurrentes des actions israéliennes dans la région.