L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir mené une frappe aérienne contre une installation du Hezbollah dans le sud du Liban, au lendemain de l'entrée en vigueur d'une trêve. L'armée a indiqué dans un communiqué avoir "identifié une activité terroriste" dans "une installation utilisée par le Hezbollah pour stocker des roquettes de moyenne portée dans le sud du Liban", et avoir "déjoué la menace" avec un avion militaire.
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"Nous ne voulons au Liban que l'armée libanaise"
L'armée libanaise poursuit pendant ce temps son déploiement dans le sud du Liban dans les régions frontalières. Elle "mène des patrouilles et installe des barrages de contrôle", a indiqué jeudi une source militaire à l'AFP, précisant que les soldats ne "s'avancent pas dans les secteurs où l'armée israélienne se trouve encore".
Dans le village chrétien de Qlaaya, des soldats libanais ont été accueillis mercredi soir par des habitants en liesse qui leur ont lancé des fleurs et du riz. "Nous ne voulons au Liban que l'armée libanaise", scandait la foule. Le Parlement a prolongé jeudi d'un an le mandat du commandant en chef de l'armée, Joseph Aoun, qui devait prendre sa retraite en janvier.
Nouveau bilan
Dans le même temps, le ministère de la Santé du Liban a indiqué jeudi que 3.961 personnes avaient été tuées et 16.520 blessées en 13 mois d'hostilités entre Israël et le Hezbollah, la grande majorité au cours de ces deux derniers mois de guerre déclenchée fin septembre.
"Le nombre total de morts et de blessés depuis le début de l'agression jusqu'à mardi a atteint 3.961 morts et 16.520 blessés", indique un communiqué du ministère, ajoutant que la hausse du nombre de victimes s'explique également par le fait que des corps ont été retirés des décombres.