Des propositions dévoilées. Après d'intenses négociations entre diplomates européens et britanniques, le président du Conseil européen Donald Tusk dévoile mardi ses propositions pour faire en sorte que le Royaume-Uni reste dans l'UE, et que l'Europe évite une nouvelle crise majeure. "Demain (mardi), autour de midi, je présenterai une proposition", a annoncé lundi soir Donald Tusk sur Twitter. Il y a eu de "bon progrès lors des dernières 24 heures", mais il reste "des questions à régler", a ajouté celui qui préside l'instance européenne représentant les dirigeants des 28 membres de l'UE.
Tomorrow around noon I will table proposal for a new settlement for #UKinEU. Good progress last 24 hours but still outstanding issues
— Donald Tusk (@eucopresident) 1 Février 2016
Pas d'accord dimanche. Donald Tusk et le Premier ministre conservateur David Cameron, sous pression des europhobes de l'Ukip et d'une frange eurosceptique de son propre parti, n'avaient pas réussi à trouver un accord, dimanche soir, lors d'une rencontre au 10, Downing Street. A la sortie des négociations, Donald Tusk avait promis un "travail intensif dans les prochaines 24 heures", jugeant la séquence "cruciale" alors que David Cameron veut arracher un accord aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE lors d'un sommet à Bruxelles les 18 et 19 février, ce qui lui permettrait d'organiser le référendum britannique sur la question dès juin.
Un risque de "Brexit". Selon les médias britanniques lundi soir, la date la plus probable de cette consultation pourrait être le 23 juin. Donald Tusk espérait initialement soumettre ce lundi les propositions des Européens visant à répondre aux demandes de réformes de David Cameron, qui a promis qu'il ferait campagne contre un "Brexit", une sortie de son pays de l'UE, s'il obtenait gain de cause. Des hauts fonctionnaires du Conseil européen, de la Commission et les émissaires de David Cameron étaient encore réunis lundi soir à Bruxelles, pour boucler leurs tractations. "Des progrès ont été enregistrés à la fois à un niveau technique et politique" mais "nous n'y sommes pas encore", a commenté lundi à la mi-journée le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas.