C'est une plainte peu commune, déposée contre X pour "violation de domicile", par le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (Siaap), qui a la charge de la gestion des eaux usées, elle concerne les conditions de tournage de l'émission d'Élise Lucet, et non le contenu du reportage, précise le JDD.
Distribution d'un tract. Intitulé "L'eau, scandale dans nos tuyaux", le nouveau numéro de Cash Investigation va être diffusé mardi soir sur France 2. Il contient une séquence tournée au siège du Siaap, le 14 février vers 8h30. L'équipe d'Élise Lucet, et la journaliste, pénètrent dans le hall de l'entreprise pour rencontrer un dirigeant. Un conseil d'administration doit avoir lieu, mais il est annulé. Faute de pouvoir rencontrer un responsable, l'équipe distribue un questionnaire au personnel pendant prêt d'une heure.
"Un questionnaire quasi policier". Selon la plainte déposée au nom du Siaap, "cette impressionnante irruption en force d'une équipe d'une dizaine de personnes, caméras ouvertes, suivie de la distribution d'un questionnaire quasi policier à des agents qui n'étaient pas en mesure d'y apporter des réponses constituent de singulières méthodes journalistiques de recueil d'information".
"Ni échauffourée, ni voie de fait". De son côté, un responsable de la société de production qui est derrière Cash Investigation, Premières Lignes, affirme qu'"il n'y a eu ni échauffourée, ni voie de fait".