Les langues se délient depuis la diffusion, le 7 décembre dernier, du Complément d'enquête explosif sur Gérard Depardieu. Plusieurs stars n'ont pas hésité à dénoncer les comportements de l'acteur de 75 ans, mis en examen pour viols et agressions sexuelles. "La vulgarité et la provocation ont toujours été son fonds de commerce", a notamment asséné Sophie Marceau dans les colonnes de Paris Match.
"La personne qui s'exprime de la façon la plus grossière"
L'actrice avait déjà dénoncé son attitude sur les plateaux de tournage dans les années 1980 mais personne ne l'avait écoutée. "J'ai dit publiquement à l'époque que je ne supportais pas son attitude, grossière et très déplacée. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi en me faisant passer pour la petite peste", a-t-elle déploré.
Stéfi Celma a, elle aussi, constaté les comportements totalement déplacés de Depardieu sur le tournage du film Les Volets verts, sorti en 2022. "J’ai répondu à l’invitation de Jean Becker qui est un cinéaste dont j’admire le travail, quelqu’un de très élégant (...) C’est vrai que, c’est de notoriété publique, Gérard Depardieu, c’est la personne qui s’exprime de la façon la plus grossière que j’ai pu rencontrer de ma vie", a-t-elle confié ce lundi 15 janvier face à Philippe Vandel sur France Info.
Stéfi Celma a donc préféré s'éloigner le plus possible du comédien. "Ce que je me suis dit assez rapidement, c’est qu’il fallait que pour le tournage se passe bien, que je reste à bonne distance", a-t-elle assuré sur France Info, tout en précisant : "Je n’ai pas reçu cette éducation d’entendre des grossièretés comme ça régulièrement. Donc c’est ce que j’ai trouvé pour vivre le mieux possible ce tournage".
Concernant le numéro de Complément d'enquête, Stéfi Celma s'est dit "très choquée par ces images". "Ma position est claire. L’impunité, c’est non. L’abus de pouvoir, l’abus de notoriété, c’est stop. Peut-être qu’il y a 50 ans, c’est quelque chose qui pouvait passer, mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas", a-t-elle déclaré. Une prise de position similaire à celle des artistes signataires d'une tribune dans Libération dénonçant le "totem d'impunité" dont bénéficie Depardieu.