Trop, c'est trop ! Jennifer Aniston en a tout simplement assez de la "cancel culture". C'est ce que l'actrice américaine a fait savoir mardi 22 août dans une interview au Wall Street Journal Magazine. "J'en ai marre de la 'cancel culture", a-t-elle dans un premier temps déclaré avant d'ajouter : "Je vais probablement me faire 'annuler' en disant ça, mais je ne comprends pas ce que ça veut dire. Il n'y a plus de rédemption possible ? Je ne sais pas. Je ne mets pas tout le monde dans le même panier que Harvey Weinstein".
"Tout le monde trouve toujours quelque chose d'offensant de nos jours"
La star du Morning Show a ensuite expliqué n'avoir jamais été agressée par l'ancien producteur hollywoodien, condamné à 23 ans de prison pour viol à New York, et à 16 ans de prison à Los Angeles pour des faits similaires. "Ce n'était pas le genre de mec avec qui on avait hâte de passer du temps. On se disait plutôt que c'était un mauvais moment à passer. Je me souviens qu'il était venu me rendre visite sur un tournage pour me pitcher un film. Je me souviens avoir demandé une personne de rester dans ma caravane tant qu'il était là", a néanmoins précisé Jennifer Aniston au Wall Street Journal Magazine.
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Ce n'est pas la première fois que l'actrice de 54 ans dénonce la "cancel culture". En mars dernier, elle avait réagi aux critiques visant Friends, la série qui l'a fait connaître dans les années 1990. "Il y a une toute nouvelle génération, des jeunes qui regardent maintenant les épisodes de Friends et les trouvent offensants. Tout le monde trouve toujours quelque chose d'offensant de nos jours", avait-elle déploré. "Il y avait des choses qui n'étaient pas intentionnelles et d'autres sur lesquelles nous aurions peut-être dû réfléchir davantage. Mais je ne crois pas qu'il y avait la sensibilité qu'il y a aujourd'hui", avait-elle ensuite analysé.
Des propos qui risquent de décevoir certains fans de Jennifer Aniston. Car si la "cancel culture" est aujourd'hui mise en cause, elle a également permis à de nombreuses femmes victimes de violences sexuelles de briser le silence au moment du mouvement #MeToo. Elle reste aussi un moyen de dénoncer toutes les formes de discrimination comme le sexisme et le racisme, en mettant les personnes incriminées face à leurs responsabilités.