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Après le quintuple homicide, les proches de Marc et Aurélien ont organisé une marche silencieuse pour leur rendre hommage

Lionel Gougelot . 1 min

Après le quintuple homicide survenu samedi 14 décembre près de Dunkerque, les proches d'Aurélien et Marc se sont retrouvés ce mercredi pour une marche silencieuse en leur hommage. Toujours dans l'incompréhension de la folie meurtrière qui a traversé le jeune homme, famille, amis et collègues ont pleuré les deux agents de sécurité.

Ils s'appelaient Aurélien Cugny et Marc Lehmus. Ces deux trentenaires ont été froidement tués par balle samedi dernier près de Dunkerque par Paul Domis. Un jeune homme aux motivations encore floues et auteur de trois autres homicides le même jour et dans le même secteur.

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Pour rendre hommage aux deux agents de sécurité, leurs proches ont organisé une marche silencieuse ce mercredi, où près de 300 personnes se sont réunies.

Entre tristesse, incompréhension et colère

À l'issue de la marche silencieuse, dans une ambiance pesante, des applaudissements en forme d'hommage. Dans la zone portuaire de Dunkerque balayée par le vent, des collègues, des anonymes, des élus aussi, ont déposé des gerbes et des bouquets de fleurs sous les portraits de Marc et Aurélien.

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Non loin de l'endroit où ils ont été froidement abattus, Marylise, une ancienne collègue, ne peut retenir ses larmes. Pour elle "c'est une incompréhension totale". Pleine de colère, elle "n'a pas les mots" car Aurélien et Marc étaient "deux personnes très bien, sans histoire, qui s'entendent avec tout le monde et qui avaient toujours un mot gentil". 

Tous les professionnels de la sécurité du port de Dunkerque ont salué la mémoire des deux victimes. Ils sont également venus entourer les épouses et les enfants de leurs collègues disparus.

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Jérôme qui travaille à quelques mètres de l'endroit où s'est tenu l'hommage est venu "en soutien" et les pleurer. Encore sous le choc, il raconte au micro d'Europe 1, que ce drame est arrivé à quelques centaines de mètres de chez lui. Cela aurait donc pu être lui, ses "collègues, ça aurait pu être n'importe qui d'autre" finalement. 

"Comment il a fait ?"

Et puis il reste toutes ces interrogations sur les motivations du tueur dans cette virée meurtrière. Ceci plonge Pascaline, une collègue des deux agents, dans des abîmes d'incompréhension.

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"Tués froidement comme ça par un petit jeune de 22 ans, sans raison particulière, personne ne comprend…" Avant d'ajouter que "pour agir comme ça", il ne faut "pas être bien dans sa tête". L'incompréhension également autour de "l'arsenal de fusil" retrouvé chez le criminel, avec cette question : "comment il a fait ?"

Pour répondre au traumatisme vécu depuis samedi, l'entreprise qui employait Marc et Aurélien a mis en place une cellule de soutien psychologique pour leurs collègues.