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Emploi fictif : une figure de la droite lyonnaise condamnée et inéligible

Europe 1 avec AFP . 1 min
La balance de la justice (Photo d'illustration)
La balance de la justice (Photo d'illustration) AFP / © Damien MEYER / AFP

Le président du groupe LR à la métropole de Lyon, maire de Caluire-et-Cuire dans le Rhône et ancien député, Philippe Cochet, a été condamné ce mercredi à trois de prison dont deux avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour une affaire d'emploi fictif de son épouse.

L'une des figures de la droite lyonnaise et ancien député, Philippe Cochet (LR), a été condamné mercredi à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire pour une affaire d'emploi fictif de son épouse. Dénonçant une peine "profondément injuste et démesurée", M. Cochet a dit dans un communiqué regretter de devoir quitter immédiatement son mandat de maire de Caluire-et-Cuire, dans le Rhône, tout en indiquant faire appel.

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Les prochaines élections métropolitaines bouleversées côtés LR

Le président du groupe LR à la métropole de Lyon et maire de Caluire-et-Cuire (Rhône) a été reconnu coupable de détournement de fonds publics par le tribunal judiciaire de Paris. Il était accusé d'avoir employé sa femme, Laetitia Cochet, comme assistante parlementaire pendant plusieurs années, sans que celle-ci ne travaille réellement.

La peine a été assortie d'une exécution provisoire, le forçant à quitter ses mandats à la mairie et à la Métropole y compris durant la procédure d'appel. Ce jugement bouleverse la donne pour les prochaines élections métropolitaines, les Républicains devant désigner le 15 décembre leur chef de file pour le scrutin de 2026.

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Laetitia Cochet a pour sa part été condamnée à 2 ans de prison avec sursis probatoire de 2 ans et à une inéligibilité de 5 ans avec exécution provisoire. La partie ferme de la peine de l'ancien député sera aménagée sous bracelet électronique. Le couple devra également payer des dommages et intérêts à l'Assemblée nationale et à France emploi.

L'emploi d'un membre de sa famille par un député n'a été interdit qu'à partir de 2017. En novembre, Marine Le Pen et 24 autres prévenus ont eux aussi comparu dans une affaire de soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires européens du Rassemblement national, pour laquelle elle risque notamment l'inéligibilité.