En 2004, l’élection du sénateur socialiste Jean-Pierre Masseret avait provoqué la surprise en Lorraine. Et ce spécialiste du marathon de 65 ans semble bien parti pour décrocher un second mandat à la tête d’une région où l’emploi est la préoccupation numéro 1.Entre restructurations et délocalisations, le taux de chômage a bondi en décembre de 19,4 % sur un an. Contre 18,5 % pour le reste de l’Hexagone.
Avec cette tension sociale en arrière-plan, la stratégie d’alliance entre le PS et le PCF pourrait alors porter ses fruits. Les Verts obéissent, pour leur part, à la consigne nationale d’indépendance au premier tour.
Nadine Morano en soutien de l’UMP
A droite, le radical Laurent Hénart, adjoint au maire de Nancy, est tête de liste UMP. A ses côtés, il pourra compter sur Nadine Morano, la secrétaire d’Etat à la famille. Avec peu de risque de concurrence à la droite de la droite : le FN et le MNR avaient réalisé des scores anecdotiques en 2004.
Parmi les dossiers régionaux les plus sensibles, celui de la gare TGV de Vandières. La polémique dure depuis dix ans déjà entre les partisans de ce projet, en Meurthe-et-Moselle, et les tenants de la gare TGV de Louvigny-Cheminot, inaugurée en 2007 mais difficilement accessible. En jeu : un budget de près de 80 millions d’euros et une nouvelle porte d’entrée pour la Lorraine.
- Quels sont les atouts de la Lorraine pour relancer son économie ?