"Vous savez, moi je parle aux Français". En campagne mercredi à Valence, Martine Aubry essaie de se défaire de l’ombre de DSK qui plane encore et toujours sur la primaire socialiste. Il y a l’attente des nouvelles judiciaires venues de New-York et la plainte pour tentative de viol déposée à Paris par Tristane Banon. Face à ces turbulences, Martine Aubry essaie désormais de recadrer le débat.
Ainsi lors d'un point de presse à Valence, elle n’a pas manqué d'évoquer "l'actualité, celle que nous vivons depuis le 14 mai qui devrait entraîner un peu de sérénité", et qui nécessite "d’éviter bavardages sur bavardages, explications sur les explications".
Recadrer sa campagne
La candidate a également demandé "un peu plus de rigueur dans la façon de traiter l'information", a-t-elle dit en marge de ce déplacement dans la Drôme où elle s’est rendue pour évoquer les atouts de la France et la politique industrielle.
Evoquant ensuite ce "lien amical", qui "ne regarde que lui (DSK) et moi", elle a exhorté : "Qu'on laisse Dominique tranquille et qu'on nous laisse tranquille". "Laissez-nous faire de la politique correctement", a-t-elle réclamé.
"On a appris à vivre avec l’affaire DSK depuis près de deux mois. Il faut aujourd’hui reprendre le cours normal de nos activités !", a aussi insisté un de ses proches.
Martine Aurby va essayer de "reprendre le cours normal des choses" lors de ses prochains déplacements en Bretagne, à Arles et à Avignon.