Douze grands entrepreneurs français et allemands étaient invités lundi midi à l’Elysée, selon les informations du Buzz politique d’Europe 1. Le chef de l’Etat avait convié à sa table les dirigeants allemands de Thyssen-Krupp, Siemens, Deutsch-Bank, Eon et BMW, mais aussi le président de la Fédération allemande des patrons de l'industrie, Hans-Peter Keitel. A côté d’eux figuraient les six PDG des grands groupes français Suez, Vinci, Axa, Saint-Gobain, Atos et GDF-Suez.
Obtenir le sentiments des grands patrons sur la crise
Au menu de cette rencontre franco-allemande, à une semaine du sommet du G20 : la croissance et l’emploi en Europe et dans le monde. François Hollande voulait connaître l’analyse des grands patrons de France et d’Allemagne, leur sentiment sur la crise que traverse la zone euro et écouter leurs suggestions pour relancer l’économie européenne.
Le président français a profité de ce rendez-vous pour croiser la vision des grands patrons des deux nations sur le sujet de la perte de la compétitivité des entreprises français en comparaison des grandes sociétés outre-Rhin. François Hollande a ainsi interrogé ses invités sur les mesures à prendre pour retrouver une convergence franco-allemande. "François Hollande a surtout posé des questions et beaucoup écouté", a ainsi confié l’un des participants français à ce déjeuner.
Ce n’est pas la première fois que François Hollande consulte des chefs d’entreprise. Il l’a fait à plusieurs reprises durant la campagne présidentielle. Lundi, parmi les invités du chef de l’Etat figuraient donc des convives qu’il avait déjà rencontré comme Gérard Mestrallet de GDF-Suez, Jean-Louis Beffa de Saint-Gobain ou encore Thierry Breton représentant d’Atos. Sans oublier le patron d’Axa, Henri de Castries, ami et camarade sur les bancs de l’Ena de François Hollande.