Sarkozy au plus bas dans les sondages, un gouvernement englué dans les polémiques à répétition... La ligne d’horizon semble dégagée pour le parti socialiste qui, en convention samedi, doit entériner son mode de désignation de son candidat en 2012.
Au menu : primaires ouvertes à tous les citoyens de gauche à l'automne 2011, avec un dépôt des candidatures ouvert en juin 2011.
Le bal des candidats
Relativement discrète médiatiquement, Ségolène Royal, en dénonçant cette semaine un "système Sarkozy corrompu" à propos de l'affaire Bettencourt, semble avoir amorcées avant l’heure, le début de ces primaires.
Royal, l’ex devenue outsider
La présidente de Poitou-Charentes a toutefois promis qu’elle ne serait "pas candidate contre aucun autre des deux grands leaders du PS", Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn.
Il n’empêche que "c'est la première fois qu'elle sort nettement du bois sur les questions nationales", alors que depuis les régionales de mars, sa stratégie visait à "travailler le terrain, le local, le faire plutôt que le faire savoir", explique le politologue Stéphane Rozès (CAP).
Aubry, le challenger
Autre candidat potentiel à ces primaires : Martine Aubry. Pour l’heure, la patronne du PS refuse de s'avancer sur une candidature aux primaires, martelant que "le choix des candidats à la présidentielle, ce n'est pas aujourd'hui".
Elle estime que "entre trois et cinq candidats" devraient concourir à ces futures primaires.
DSK, le champion des sondages
Loin de Paris, Dominique Strauss-Kahn caracole dans les sondages. Dernier en date, celui publié jeudi (Sofres-Logica) où il est plébiscité par les Français (43%) pour un "rôle important à venir". Il est talonné par Martine Aubry (41%).
Dans le sondage CSA sur les primaires, le directeur général du FMI arrive en tête toutes catégories, mais là, Ségolène Royal fait jeu égal avec Martine Aubry (21%) dans le vote des sympathisants socialistes.