L'INFO. Depuis qu'il a été contraint de démissionner du gouvernement, le 8 septembre dernier, pour avoir oublié de payer ses impôts, Thomas Thévenoud n'avait pas prononcé un mot. L'éphémère secrétaire d'Etat au Commerce extérieur a décidé de sortir de son silence, lundi soir sur LCP, pour voler au secours des VTC, nés de "la fameuse loi qui porte mon nom.
Le gouvernement appelé à agir vite. Cette loi adoptée mi-septembre par le Parlement "est peut-être imparfaite" mais "elle repose sur un équilibre", a défendu le député de Saône-et-Loire, alors que des chauffeurs de taxi, fâchés contre la "concurrence déloyale" du géant américain Uber, ont organisé lundi une opération escargot depuis les aéroports parisiens. "J'attends que le gouvernement soit aussi rapide dans les décrets d'application sur UberPOP qu'il le sera pour les décrets d'application sur les taxis, on en a besoin", a ajouté celui qui était à l'origine de cette loi en tant que député et qui est resté parlementaire.
>> LIRE AUSSI - Les VTC déboutés, UberPOP peut rouler
"Je fais mon travail comme tout parlementaire". Alors que nombre de ses collègues réclament sa démission, le député s'est refusé à répondre, assurant simplement qu'il va "aussi bien que possible". Exclu du groupe PS, il revient pas à pas à l'Assemblée, le plus discrètement possible. "Je fais mon travail comme tout parlementaire", a-t-il affirmé lundi, précisant vouloir continuer à s'investir sur cette question des taxis et VTC. "Je vais continuer à travailler pour faire en sorte que ce pays se développe car derrière il y a des emplois", a conclu Thomas Thévenoud.