L’Alsace reste marquée par la mort soudaine à l’été dernier de son président Adrien Zeller. Pour tenter de conserver cette région, l’une des deux seules restées à droite en 2004, l’UMP a placé en première ligne le discret sénateur Philippe Richert. Mais la majorité régionale se présente divisée à ce scrutin et les Verts pourraient tirer leur épingle du jeu.
Les Alsaciens ont pris, depuis de nombreuses années déjà, le virage écologique. Après les européennes de 2009, Europe Ecologie espère transformer l’essai et un récent sondage donnait même en tête la liste conduite par Jacques Fernique. Parmi les dossiers verts les plus sensibles : le sort de Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française.
Le poids du chômage
Le risque de cette poussée des écologistes : que la gauche en sorte affaiblit. C’est ce qu’a dénoncé le socialiste Jacques Bigot dans une région industrielle où le chômage reste une préoccupation majeure. Fin 2009, le nombre de demandeurs d’emploi a bondi de plus de 23% sur un an.
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