L'INFO. Le projet de loi de délimitation des régions passera une deuxième fois devant l'Assemblée nationale, mardi après-midi. Un sujet crucial pour l'exécutif. André Vallini, le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, était l'invité d'Europe 1, mardi matin. Passer de 22 à 13 régions, "c'est la volonté du gouvernement de faire des régions françaises des moteurs de développement économique, comme les grandes régions allemandes ou italiennes. Nous allons donner leur beaucoup plus de pouvoirs, notamment dans le domaine économique.", a-t-il expliqué.
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"Le FN est une menace pour les institutions nationales". Interrogé sur le risque de voir des régions basculer dans le giron du FN en 2015, André Vallini a reconnu que "le FN est une menace pour les institutions nationales. On parle d'une, deux ou trois régions… Il faut craindre cette menace mais aussi la combattre, en expliquant que les solutions du FN sont mauvaises."
L'interview d'André Vallini sur Europe 1 :
Vallini : "cette carte est soutenue par des...par Europe1fr>> LIRE AUSSI - Valls favorable à de nouvelles compétences pour les régions
"Un compromis est toujours possible", mais... Quant à la défaite annoncée du PS, "quand on a quasiment toutes les régions, on peut effectivement redouter d'en perdre quelques unes. Nous avons un an devant nous pour mener campagne sur le thème de grandes régions puissantes qui vont tirer le développement économique du pays." Reste à savoir combien elles seront : 15 comme le veulent les sénateurs, ou plutôt 13 comme le souhaitent les députés ? "Un compromis est toujours possible. Nous pensons que la carte à 13 régions est cohérente, qu'elle a son équilibre. Dans cette hypothèse, la Picardie rejoindrait le Nord-Pas-de-Calais".
"Assouplir le droit d'option" .La réforme de l'exécutif fera inévitablement des mécontents. Se pose donc la question du droit d'option, qui permettrait à un département de changer de région de rattachement : "la volonté du gouvernement est d'assouplir ce droit. Il faudra toutefois demander l'avis de la région que l'on veut quitter par un vote à la majorité qualifiée."