Eric Coquerel, Jean-Philippe Tanguy et Véronique Louwagie briguent la présidence de la commission des finances de l'Assemblée. 1:35
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Alexandre Chauveau / Crédit photo : AFP , modifié à
Après l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, les députés votent ce samedi pour élire les huit présidents des différentes commissions. Et parmi les postes très convoités, figure la présidence de la commission des finances, qui revient traditionnellement au premier groupe d’opposition. Mais l’absence de majorité complique les choses.

Retour aux urnes ce samedi pour les 577 députés de l'Assemblée nationale. Après l'élection du bureau de la chambre basse, les parlementaires doivent désormais choisir les huit présidents des différentes commissions. La commission des finances, qui revient traditionnellement au premier groupe d'opposition, est particulièrement convoitée, mais l'absence de majorité claire rend les choses bien plus délicates. Ainsi, plusieurs candidats sont en lice et tous ont leur chance, car plusieurs groupes se revendiquent de l’opposition.

À gauche, le député insoumis de Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel, se porte à nouveau candidat, mettant en avant son appartenance à la première coalition d’opposition. C’est cette nuance qui lui avait déjà permis de devancer le député RN Jean-Philippe Tanguy il y a deux ans. Ce dernier revendique également le poste puisque le Rassemblement national représente bien le premier groupe à proprement parler, même s’il est devancé en nombre par l’alliance des partis du Nouveau Front Populaire.

Un poste prestigieux

Et puis il y a une troisième candidate, en la personne de Véronique Louwagie, députée de la Droite Républicaine, qui pourrait bénéficier du pacte conclu entre Laurent Wauquiez et Gabriel Attal. Son élection serait alors la contrepartie du soutien des députés de droite à la reconduction de Yaël Braun-Pivet au perchoir.

Ces trois candidats briguent un poste prestigieux puisque le président de la commission des finances a notamment accès à des informations couvertes par le secret fiscal. Il peut enfin exiger de connaître certains dossiers sensibles au nom du contrôle du budget.