Procès requis contre le policier ayant tiré sur Nahel : «Les propos des députés d'extrême gauche sont indignes», juge Jean-François Copé
Le maire Les Républicains de Meaux, Jean-François Copé, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, l'ancien ministre est revenu sur la décision du parquet de Nanterre de requérir un procès pour le policier auteur du tir qui a tué le jeune homme. "Les propos des députés d'extrême gauche sont, comme d'habitude, indignes", juge-t-il.
Presque deux ans après la mort du jeune Nahel, 17 ans, lors d'un refus d'obtempérer, le parquet de Nanterre requiert un procès pour meurtre à l'encontre du policier auteur du tir sur l'adolescent. Une décision qui interroge dans les rangs de la police, tandis que l'avocat du policier, auteur du tir mortel, dénonçait une décision "lunaire" sur Europe 1 ce mardi.
Sur le réseau social X, anciennement Twitter, le député Insoumis Thomas Portes s'est félicité de cette décision, appelant à ne pas oublier "toutes celles et ceux qui ont traîné Nahel et sa famille dans la boue, justifiant sa mise à mort part un policier".
Présomption d'innocence
Des propos "indignes" selon Jean-François Copé, invité ce mercredi de La Grande interview Europe 1-CNews. "Les propos des députés d'extrême gauche sont indignes", juge-t-il face à Sonia Mabrouk. "Je comprends l'émotion des policiers. Comment ne pas partager cette inquiétude par rapport au risque d'instrumentalisation d'une décision du parquet", rappelant également que la présomption d'innocence continue de s'appliquer.
Ces députés "ont une vision de l'État de droit à géométrie variable, selon ce qui les arrange, et c'est tout à fait condamnable", conclut-il.