Agnès Saal est encore dans la tourmente. Après ses frais de taxis quand elle était à la tête de l'INA, la justice enquête désormais sur 38.000 euros de notes de taxis présentées entre janvier 2013 et avril 2014, quand elle était directrice générale du Centre Georges-Pompidou.
Une enquête ouverte le 8 juin. Le 8 juin une enquête préliminaire pour des faits présumés de détournement de fonds publics par personne chargée d'une mission de service public a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la brigade de répression de la délinquance économique de la police judiciaire parisienne.
Cette procédure s'ajoute à une autre enquête préliminaire, ouverte cette fois par le parquet de Créteil, également après un signalement du ministère de la Culture, et qui porte sur ses frais de taxis quand elle dirigeait l'INA.
Frais de taxis à l'INA. Fin avril, Agnès Saal a démissionné de ce poste, après les révélations sur les 40.000 euros de frais de taxis dépensés en moins d'un an, dont plus de 7.000 pour son fils, qui disposait d'une code de réservation auprès de la compagnie G7. L'intéressée a fait savoir qu'elle avait remboursé 15.940 euros de frais de déplacement, dont ceux "imputables à son fils" et 5.840 euros de déplacements privés.
Fin mai, Fleur Pellerin, la ministre de la Culture, indiquait également qu'une enquête administrative était en cours concernant Agnès Saal, précisant que "l'échelle des sanctions" allait "du blâme ou de l'avertissement jusqu'à la radiation de la fonction publique". Agnès Saal, elle, a été réintégrée au ministère de la Culture après sa démission, à un poste de chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.