"J'approuve sans réserve le plan Borloo". Invité d'Europe 1 Matin vendredi, Jean-François Copé, maire LR de Meaux, ancien président de l’UMP et ancien ministre a décidé de rompre le silence pour s'engager "de manière très forte aux côtés de Jean-Louis Borloo pour soutenir ce plan".
S’engager en faveur du plan Borloo. "Quand Jean-Louis Borloo était ministre de la Ville au début des années 2000 [entre 2002 et 2004, ndlr], je l'ai beaucoup accompagné pour lancer l'agence de rénovation urbaine [L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), ndlr] qui a permis de résoudre des problèmes majeurs dans l'innombrables quartiers", explique Jean-François Copé au micro d'Europe 1. "Mais au fil des années ça s'est délité et la bureaucratie a repris ses pas, et on ne voit plus de réponses". " Et comme je vois que certains restent dans le silence, je pense qu'il faut qu'un certain nombre d'acteurs qui ont trouvé des solutions sur le terrain, comme moi à Meaux, s'engagent en faveur de ce plan", détaille l'ancien ministre.
Des résultats remarquables. Si Emmanuel Macron devait présenter officiellement le "plan banlieues" mardi 22 mai, il n'en fera finalement rien selon les informations de Franceinfo. Un cap devrait tout de même être fixé. Un faux départ pour ce plan, dont on entend à droite qu'il sera sans doute sans résultats, car des milliards ont déjà été dépensés dans les banlieues. "J'entends cette petite musique, mais je pense que ce sont des clichés", lance le maire LR de Meaux. "On ne veut pas voir qu'il y a des endroits où les résultats ont été remarquables, il suffit de regarder à Sartrouville, à Mantes-la-Jolie, à Anthony ou à Meaux. Grâce à ces crédits, au fait d'avoir travaillé à 'déghettoïser', à mettre des caméras de surveillance, des policiers municipaux, des zones franches pour défiscaliser les entreprises qui embauchent des gens des quartiers, comme par hasard les indicateurs sont meilleurs !", analyse l'ancien président de l'UMP. "La délinquance et le chômage baisse, on arrive à redonner à ces quartiers du sens". Avant de conclure : "il y a encore des combats à mener, mais je note que là où ça ne marche pas, c'est là où on n'a pas suffisamment fait".