Marine Le Pen est accusée par le camp présidentiel d'avoir participé au vote des 60 milliards de taxes supplémentaires. 1:27
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Alexandre Chauveau, édité avec Marina Sgard // Crédit photo : Ludovic MARIN / AFP
Alors que l'examen du budget se poursuit à l'Assemblée nationale, certains partis ont pu faire valoir leur position sur le sujet. C'est le cas de Marine Le Pen qui n'a pas manqué de prendre la parole pour dénoncer le projet du nouveau gouvernement tout en évoquant une mention de censure.

Marine Le Pen annonce la couleur. En Séance publique à l'Assemblée nationale, elle a reproché au gouvernement de faire "le choix paresseux du rabot et de l'impôt" dans son Budget 2025 alors que l'examen de son projet se poursuit dans l'Hémicycle. Ampleur du déficit, nouveau gouvernement... La députée française évoque une motion de censure. "En réalité, ce budget apparaît plus que jamais comme celui d'un gouvernement acculé. Un gouvernement qui fait le choix paresseux du rabot et de l'impôt. Il n'est évidemment pas trop tard pour revoir votre copie. Nous espérons vous en convaincre pour ne pas être obligés de vous y contraindre", a-t-elle déclaré.

Marine Le Pen accusée par le camp présidentiel

Marine Le Pen est accusée, à son tour, par le camp présidentiel d'avoir participé au vote des 60 milliards de taxes supplémentaires décidées en commission des finances la semaine dernière. "Notre groupe s'est opposé aux 60 milliards d'euros de hausses d'impôts votées tous azimuts en commission des finances par une étrange alliance du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire. La justice fiscale, ce n'est pas le n'importe quoi fiscal", a dénoncé David Amiel, député macroniste de Paris.

La discussion se poursuit jusqu'à tard ce mardi soir avec, toujours au cœur des débats, le 49.3 de Michel Barnier qu'il peut utiliser quand il le souhaite.