C’est officiel. Depuis mercredi, Éric Coquerel est président de la commission des finances. Un poste clé de l’Assemblée nationale, que le député insoumis a obtenu au détriment du RN et des Républicains, après trois votes. Mais il ne sera pas pour autant tout puissant. En interne, cette commission s’organise comme une mini Assemblée nationale. Les rapports de force y sont les mêmes que dans l’hémicycle.
Une influence réduite pour Eric Coquerel
Parmi les 73 membres, 32 viennent de la majorité présidentielle, 20 de la Nupes, onze du RN, huit des Républicains et deux indépendants. Ce qui réduit considérablement l’influence d’Éric Coquerel au sein de la commission.
Tenir les délais imposés par le gouvernement
En réalité, son pouvoir est simple, le président organise les débats et oriente les enquêtes parlementaires. En dehors, il peut tout de même obtenir le dossier fiscal de n’importe quelle entreprise ou de n'importe quel citoyen. Sa véritable mission est de tenir les délais imposés par le gouvernement pour le bon fonctionnement de l’État. Car sans majorité, au sein de la commission, les soutiens du président devront composer avec les oppositions, pour valider le budget lors des cinq prochaines années.