Les prix des produits de grande consommation continuent d'augmenter. C'est le constat de l'association de consommateurs UFC-Que choisir qui tire la sonnette d'alarme mercredi. Selon son baromètre, les prix ont augmenté de 5,3% en un an sur l'ensemble de ce que l'on consomme, de l'électricité aux denrées alimentaires, en passant par les loyers, les frais bancaires, et cette augmentation continue notamment en raison de la guerre en Ukraine. Europe 1 fait le point sur cette inflation massive des prix des produits de grande consommation.
L'hygiène et l'alimentation durement touchées ces derniers temps
La hausse de ces prix était jusqu'à présent cantonnée à l'énergie, avant de contaminer d'autres produits du quotidien. L'hygiène est concernée avec une augmentation de plus de 6% en un an. Le papier-toilette et le papier essuie-tout sont particulièrement touchés en raison d'une industrie très énergivore.
L'alimentation est aussi en hausse, de 4,1%. Les fruits, les légumes, les huiles alimentaires et la viande sont les produits qui augmentent le plus. La flambée du prix des céréales renchérit le coût de l'alimentation pour les animaux. En particulier, la viande de porc affiche une hausse de 35%. Ces prix de l'alimentation sont également impactés par les conditions météorologiques, avec les sécheresses ou encore les inondations qui ont mis à mal un certain nombre de récoltes depuis l'été dernier partout dans le monde.
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Des hausses de prix impressionnantes sur l'énergie
Si toutes ces hausses de prix ont succédé à celles de l'énergie, il n'en demeure pas mois que cette dernière est touchée par l'augmentation la plus impressionnante. Le fioul par exemple affiche une hausse de 88%, ce qui pénalise financièrement tous ceux qui doivent remplir leur cuve.
Il y a également le gaz, +46%, le gazole, +32% et l'essence, +15%. Ici, les hausses sont tout de même nettement atténuées par les mesures gouvernementales avec les fameux 18 centimes de réduction sur les carburants, ou le bouclier tarifaire sur le gaz. La France reste malgré tout moins impactée directement que ses voisins européens. Toutefois, ce sont bien les finances publiques qui payent la note.